Libreville le 4 avril 2023 – (Dépêches 241). Matière première prisée du secteur avicole et naguère accessible uniquement à l’international , l’alvéole produite à l’usine de la Sogada sera bientôt disponible sur le marché gabonais. Une véritable bouffée d’oxygène pour les commerçants des œufs dont les coûts seront nécessairement revus à la baisse du fait d’un approvisionnement local.
Le prix de vente des œufs devrait connaître dans les tous prochains une baisse significative sans que cela n’ait un impact négatif sur les bénéfice des commerçants. C’est en tout cas l’une des promesses de la Société Gabonaise de Développement agricole (Sogada) qui a présenté à la presse sa future usine de fabrication d’alvéoles dont l’inauguration se fera incessamment.
A travers son usine, la Sogada va fabriquer par centaines de milliers d’alvéoles, ces récipients en papier moulé qui servent au transport et à la protection des œufs, à partir de différents types de papier recyclé, tels que les vieux journaux, les cartons, les briques alimentaires, etc. Une industrie inexistante au Gabon, rendue possible par la vision de la Sogada et de son promoteur Hervé Patrick Opiangah.
Une usine qui in fine, par la mise à disposition de cette matière première sur la plan local, va participer de façon directe à la lutte contre la vie chère, un des nouveaux axes prioritaires de la politique du président de la République, Chef de l’Etat. « L’impact sur la cherté de la vie sera clairement manifeste. Si d’ordinaire le prix des oeufs était fixé à montant en tenant compte du coût de l’importation de l’alvéole, il est évident que la production de cette matière première localement, aura des répercussions positives sur la lutte contre la vie chère », a indiqué Hervé Patrick Opiangah.
Ce dernier d’expliquer de façon prosaïque et académique comment la production d’alvéoles localement participe à la lutte contre la vie chère. « Si une alvéole à l’international me coûte 100 fcfa et qu’avec la Sogada, localement on la vend à 75 fcfa il y a clairement un impact sur le producteur qui va logiquement se répercuter sur le consommateur final. L’impact sur la vie chère est là et il est économique et social », a-t-il ajouté.
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